RDC : La SACIM, géant du diamant, menacée de fermeture à cause des restrictions sur la vente

La Société Anhui-Congo d’Investissement Minier (SACIM), principal producteur de diamants au Kasaï-Oriental, traverse une crise inquiétante. Avec une production mensuelle de 300 000 carats, l’entreprise chino-congolaise est aujourd’hui au bord de l’arrêt total de ses activités. En cause : des restrictions sévères sur la commercialisation de ses pierres précieuses.
Des restrictions qui étouffent l’entreprise
Selon des sources proches de la SACIM, les nouvelles limitations imposées sur la vente de diamants entravent gravement ses opérations. L’entreprise peine à écouler sa production, ce qui entraîne des pertes financières colossales et une incapacité croissante à honorer ses engagements, notamment le paiement des employés et des fournisseurs.
Un secteur clé en péril
Le Kasaï-Oriental, longtemps considéré comme un des poumons économiques de la RDC en matière de diamant, pourrait voir ce pilier s’effondrer. La SACIM, qui représente une part importante des exportations minières de la région, joue un rôle crucial dans l’économie locale. Une fermeture signifierait non seulement la perte de milliers d’emplois directs et indirects, mais aussi un manque à gagner considérable pour l’État congolais en termes de recettes fiscales.
L’appel à une intervention urgente
Face à cette situation critique, la SACIM et plusieurs acteurs du secteur plaident pour un assouplissement des restrictions. Ils demandent au gouvernement congolais de revoir les mesures mises en place afin d’éviter un effondrement de la filière diamantifère. Certains experts estiment que la mise en place d’un cadre plus souple et transparent pourrait permettre une relance rapide du marché.
Quel avenir pour la SACIM et le diamant congolais
Si aucune solution n’est trouvée rapidement, la SACIM pourrait être contrainte de cesser définitivement ses activités, avec des conséquences désastreuses pour l’économie du Kasaï-Oriental. Le gouvernement devra trancher entre le maintien des restrictions, justifiées par des raisons de régulation et de lutte contre la fraude, et la nécessité de préserver un secteur vital pour la région. Les prochains jours seront donc décisifs pour l’avenir du diamant congolais.