Une nouvelle controverse secoue le secteur aérien congolais après des déclarations critiques sur la création de la compagnie Air Congo. Selon certains observateurs, la compagnie nationale aurait été mise en place grâce à un financement basé sur l’endettement, en s’appuyant fortement sur la logistique et le personnel d’Ethiopian Airlines.
Cette situation contraste avec la création de Congo Airways, qui, selon les critiques, aurait été financée à partir des fonds propres de l’État. Pour ces détracteurs, l’actuelle approche remet en question la souveraineté nationale, car une compagnie aérienne est souvent considérée comme un symbole fort d’indépendance économique.
La collaboration avec Ethiopian Airlines, l’une des plus grandes compagnies du continent, vise pourtant à bénéficier de son expertise et de ses infrastructures pour renforcer le transport aérien en RDC. Mais pour certains, cette dépendance à une entreprise étrangère pourrait limiter l’autonomie de gestion et de décision du transporteur congolais.
Cette polémique pose une question de fond sur la stratégie de développement du secteur aérien en RDC. Doit-on privilégier un modèle basé sur l’autofinancement, au risque de limiter les capacités d’expansion, ou opter pour un partenariat stratégique, avec les contraintes que cela implique ? Une interrogation qui continue d’animer les débats sur l’avenir du transport aérien congolais.
