
Les États-Unis restent l’un des pays qui applique le plus la peine de mort dans le monde. Ce jeudi, trois exécutions sont programmées dans différentes prisons du pays, confirmant que la peine capitale demeure une réalité judiciaire malgré les nombreux débats sur son maintien.
Le premier condamné, Aaron Gunches, doit être exécuté par injection létale pour un meurtre commis en 2002. Quelques heures plus tard, en Floride, c’est Edward James qui subira le même sort. Ce dernier a été reconnu coupable des meurtres d’une femme et de sa petite-fille en 1993. Enfin, à McAlester, dans l’Oklahoma, Wendell Grissom sera exécuté pour avoir tué une femme en 2005 lors d’un cambriolage.
Ces trois exécutions rapprochées rappellent que les États-Unis restent l’un des derniers pays occidentaux à maintenir et appliquer régulièrement la peine de mort. Si certaines puissances mondiales comme la Chine, l’Iran et l’Arabie saoudite pratiquent un nombre bien plus élevé d’exécutions, les États-Unis se distinguent par la persistance de cette peine dans certains États conservateurs, malgré une opposition croissante d’une partie de la population et des organisations de défense des droits humains.
Le débat sur la légitimité de la peine de mort continue donc de diviser l’Amérique, entre partisans de la justice rétributive et militants prônant son abolition au nom des droits humains et du risque d’erreurs judiciaires irréversibles.