La Chine a réaffirmé sa position en faveur d’un arrêt immédiat des combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et exige le retrait du M23 des territoires occupés. Cette déclaration intervient alors que les affrontements entre les Forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) s’intensifient, notamment dans le Nord-Kivu.
Pékin, qui entretient des relations économiques et diplomatiques stratégiques avec Kinshasa, insiste sur la nécessité d’un retour au dialogue et d’une solution pacifique pour stabiliser la région. La Chine s’aligne ainsi sur les positions exprimées par plusieurs organisations internationales, notamment l’Union africaine (UA) et les Nations unies, qui appellent régulièrement au respect de la souveraineté territoriale de la RDC.
Cette prise de position chinoise intervient alors que la situation humanitaire se détériore rapidement dans l’est du pays. Des milliers de civils ont été contraints de fuir leurs villages, et les organisations humanitaires alertent sur un risque croissant de crise alimentaire et sanitaire.
L’appel de Pékin pourrait avoir un impact sur les dynamiques diplomatiques dans la région, alors que la RDC accuse le Rwanda de soutenir activement le M23, une allégation que Kigali continue de nier. Reste à savoir si cette pression internationale suffira à faire plier le mouvement rebelle et à ramener la stabilité dans cette région en proie à des violences récurrentes depuis plusieurs décennies.
