
La récente nomination de Christina Tshisekedi, fille du président Félix Tshisekedi, au poste de secrétaire particulier au sein du cabinet présidentiel suscite une vive polémique en République démocratique du Congo. À 26 ans, cette diplômée en marketing se retrouve au cœur d’un débat national sur le népotisme et la méritocratie au sein des institutions publiques.
D’un côté, les détracteurs de cette décision dénoncent un acte de favoritisme. Selon eux, cette nomination illustre une tendance au népotisme dans la gestion du pouvoir, où les proches des dirigeants bénéficient de privilèges au détriment d’autres cadres qualifiés. Pour eux, cette situation pose un problème d’éthique et de transparence, d’autant plus que la lutte contre la mauvaise gouvernance est un enjeu majeur en RDC.
À l’inverse, les partisans de Christina Tshisekedi défendent ses compétences. Ils rappellent qu’elle a déjà effectué des stages académiques à la présidence et au sein du gouvernement, ce qui, selon eux, lui confère une certaine légitimité pour occuper ce poste stratégique. Ils estiment également que sa jeunesse et son parcours pourraient apporter une nouvelle dynamique au sein du cabinet présidentiel.
Cette nomination intervient dans un contexte où la gestion du pouvoir en RDC est scrutée de près par l’opinion publique et les partenaires internationaux. La question du renouvellement des élites et de la transparence dans les recrutements des hauts fonctionnaires reste au centre des préoccupations, notamment à l’approche des réformes promises par le président Tshisekedi.
Reste à voir si Christina Tshisekedi saura convaincre par son travail et prouver que sa nomination repose avant tout sur ses compétences et non sur son lien familial avec le chef de l’État. En attendant, cette affaire continue d’alimenter le débat sur les pratiques de gouvernance en RDC.