Les tensions entre Washington et Pretoria montent d’un cran. L’ambassadeur sud-africain aux États-Unis a été déclaré persona non grata, une décision annoncée par le secrétaire d’État Marco Rubio vendredi soir 14 mars sur son compte X. En cause, des accusations selon lesquelles le diplomate sud-africain « haïrait » le président Donald Trump.

Une décision aux relents politiques

Cette déclaration sans détour marque une nouvelle étape dans la détérioration des relations entre les deux pays. L’administration Trump, connue pour sa posture tranchée en matière de politique étrangère, n’a pas hésité à sanctionner un diplomate accusé d’hostilité envers le président américain. Toutefois, aucune précision n’a été donnée sur les déclarations ou actes exacts ayant conduit à cette expulsion.

Des relations déjà fragilisées

Les tensions entre les États-Unis et l’Afrique du Sud ne sont pas nouvelles. Pretoria a pris ces dernières années des positions diplomatiques qui contrarient Washington, notamment sur des dossiers sensibles comme la politique internationale et les alliances stratégiques. Cette expulsion pourrait encore compliquer la coopération entre les deux pays sur les questions économiques et sécuritaires.

Quelles conséquences pour Pretoria ?

L’expulsion d’un ambassadeur est une mesure rare et significative en diplomatie. Elle pourrait pousser l’Afrique du Sud à réagir, soit en cherchant un apaisement, soit en prenant des mesures de réciprocité en expulsant un diplomate américain. Reste à voir si cette crise diplomatique prendra de l’ampleur ou si les deux nations tenteront de calmer le jeu dans les prochains jours.

Un signal fort de l’administration Trump

Cette décision de Washington envoie un message clair : l’administration Trump ne tolérera aucune critique venant de représentants étrangers. Ce nouvel épisode illustre la ligne dure adoptée par les États-Unis dans leurs relations internationales, quitte à provoquer de nouvelles tensions avec certains alliés historiques.