La situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) continue de se détériorer après la prise de Walikale-Centre par les rebelles de l’AFC/M23 jeudi soir. Ce revers militaire met le gouvernement congolais sous pression, alors que le groupe armé semble poursuivre son avancée vers des positions stratégiques.
Si les Forces armées de la RDC (FARDC) ne réagissent pas rapidement, l’AFC/M23 pourrait prochainement menacer plusieurs localités clés, dont Ndjingala, Logu, Biruwe, Oso et Lubutu, ouvrant ainsi un couloir vers Kisangani, une ville stratégique. Cette progression inquiète les autorités et la population, car elle pourrait couper des axes de communication vitaux et fragiliser davantage la stabilité de la région.
Face à cette escalade, de nombreuses voix s’élèvent pour questionner la stratégie militaire des FARDC. L’inaction ou un retard dans la riposte pourrait avoir des conséquences désastreuses, notamment un renforcement du contrôle du M23 sur l’est du pays. La prise de Kisangani marquerait une avancée sans précédent du groupe rebelle, mettant en péril l’autorité de l’État congolais dans une zone déjà marquée par des décennies de conflits.
L’urgence est donc à une réaction rapide et coordonnée des forces loyalistes pour stopper cette avancée et sécuriser les populations locales, qui continuent de fuir les zones de combat. Le gouvernement congolais, sous pression, devra également mobiliser l’appui de ses alliés internationaux pour éviter un scénario catastrophique.
