Ituri en détresse : massacres oubliés, villages détruits dans l’indifférence

Djugu, Ituri – Entre le 26 et le 27 février 2025, de nouvelles atrocités ont été commises dans la province de l’Ituri, en République Démocratique du Congo (RDC). Des villages entiers ont été réduits en cendres, des familles décimées, mais ces drames se sont déroulés dans un silence assourdissant. Gratien Iracan, figure politique et voix des victimes, s’indigne face à l’absence de réaction nationale et internationale.
Des attaques meurtrières passées sous silence!
Selon des témoignages recueillis sur place, des hommes armés ont attaqué plusieurs localités du territoire de Djugu, semant la terreur parmi les populations civiles. « Chaque jour, des vies sont brisées, et pourtant, personne n’en parle », regrette un habitant. Les assaillants, opérant avec une brutalité inouïe, ont incendié des maisons et pris pour cible des familles sans défense.
Un conflit qui s’enlise dans l’indifférence générale
La province de l’Ituri est depuis plusieurs années le théâtre de violences récurrentes impliquant des groupes armés. Malgré la présence des forces de sécurité, les massacres se poursuivent, souvent dans l’ombre, loin des projecteurs médiatiques. Cette situation nourrit un sentiment d’abandon parmi les habitants, qui voient leurs proches périr sans qu’aucune action concrète ne soit prise pour les protéger.
Gratien Iracan : « Nous mourrons certes, mais nous ouvrons les yeux«
Dans un message poignant, Gratien Iracan dénonce l’inaction des autorités et le manque de couverture médiatique. « J’ai compris que les morts de l’Ituri n’intéressent pas l’opinion », déplore-t-il. Face à cette tragédie, il appelle à une prise de conscience collective et exhorte les instances nationales et internationales à agir avant qu’il ne soit trop tard.
Un appel urgent à la mobilisation!
La crise en Ituri ne peut plus être ignorée. Les populations civiles, premières victimes de ces violences, méritent d’être protégées et entendues. Il est impératif que la communauté internationale, les ONG et les autorités congolaises unissent leurs efforts pour mettre fin à ces massacres et rétablir la paix dans la région. L’histoire jugera ceux qui auront fermé les yeux sur cette tragédie humaine.