Éducation

Afrique : les grossesses précoces, un fléau qui prive des milliers de filles d’éducation

Le phénomène des grossesses précoces continue de toucher un grand nombre de jeunes filles en Afrique, compromettant leur éducation et leur avenir. En République Démocratique du Congo (RDC), une fille sur quatre commence sa vie reproductive avant l’âge de 18 ans, faisant du pays l’un des plus concernés par ce fléau au niveau mondial.

Les violences faites aux femmes sont également très répandues sur le continent, et l’UNICEF souligne que le milieu scolaire est particulièrement touché. En Côte d’Ivoire, une adolescente sur quatre a déjà été enceinte, ce qui entraîne souvent un abandon définitif de l’école. Les chiffres du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) sont alarmants : en 2023, 4 600 jeunes filles scolarisées ont été déclarées enceintes, soit une augmentation de 28 % par rapport à l’année précédente.

Au Togo, la situation est tout aussi préoccupante. Entre 2020 et 2023, les autorités ont recensé 8 631 grossesses en milieu scolaire, obligeant de nombreuses jeunes filles à interrompre leur scolarité, parfois de manière irréversible.

Ces chiffres révèlent l’urgence d’une prise de conscience collective et la nécessité de mesures éducatives et préventives pour lutter contre les grossesses précoces et garantir aux jeunes filles un accès durable à l’éducation. Les acteurs sociaux et politiques sont appelés à redoubler d’efforts pour sensibiliser et protéger les adolescentes, afin de briser ce cycle qui perpétue la précarité et les inégalités.

Mukaz

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