Mozambique : Venâncio Mondlane appelle à l’unité nationale et promet de nouvelles manifestations

Maputo, 30 décembre 2024 – Venâncio Mondlane, figure de l’opposition mozambicaine et candidat à l’élection présidentielle, a lancé un appel vibrant à la réconciliation nationale lors d’une déclaration publique. S’adressant à ses partisans et à l’ensemble des Mozambicains, il a exhorté la population à chanter l’hymne national comme symbole d’unité dans un contexte politique tendu.

Mondlane, qui conteste fermement les résultats des dernières élections présidentielles, a souligné la nécessité de renforcer les liens entre citoyens, au-delà des divergences politiques et régionales.

"Notre nation a besoin de se rassembler autour des valeurs qui nous unissent. Chantons notre hymne, levons nos voix pour rappeler que nous sommes un seul peuple, une seule nation", a-t-il déclaré.

Alors que les tensions continuent de monter, le leader de l’opposition a également annoncé son intention de dévoiler une nouvelle série de manifestations dès le jeudi 2 janvier 2025. Ces rassemblements visent à dénoncer ce qu’il qualifie de fraudes électorales et à exiger plus de transparence dans le processus démocratique.

Les élections de 2024 ont été marquées par des accusations de manipulation et d’irrégularités, ce qui a conduit à une vague de contestations dans plusieurs régions du pays. Mondlane, qui incarne l’espoir de changement pour une partie importante de la population, s’est engagé à poursuivre la lutte pour une gouvernance équitable.

Les autorités, pour leur part, ont appelé au calme et mis en garde contre toute tentative de déstabilisation. La situation reste donc tendue, avec un équilibre fragile entre les appels à l’unité et les revendications pour des réformes politiques.

Alors que l’année 2025 s’ouvre sur cette dynamique, le Mozambique est à un tournant décisif. L’appel de Venâncio Mondlane à chanter l’hymne national résonnera-t-il comme un véritable catalyseur d’unité, ou le pays restera-t-il divisé face aux défis politiques et sociaux ? L’avenir proche le dira.