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GlobalStory
17 janvier 2025
La dernière lettre de Patrice Lumumba à sa femme avant de mourir
17 janvier 1961 - 17 janvier 2024 : il y a 63 ans l'assassinat de Lumumba
Je t’écris ces mots sans savoir s’ils te parviendront, quand ils te parviendront et si je serai en vie lorsque tu les liras. Tout au long de ma lutte pour l’indépendance de mon pays, je n’ai jamais douté un seul instant du triomphe final de la cause sacrée à laquelle mes compagnons et moi avons consacré toute notre vie.
Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans tache, à une indépendance sans restrictions, le colonialisme belge et ses alliés occidentaux – qui ont trouvé des soutiens directs et indirects, délibérés et non délibérés, parmi certains hauts fonctionnaires des Nations-Unies, cet organisme en qui nous avons placé toute notre confiance lorsque nous avons fait appel à son assistance – ne l’ont jamais voulu.
Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance. Que pourrai je dire d’autre ? Que mort, vivant, libre ou en prison sur ordre des colonialistes, ce n’est pas ma personne qui compte. C’est le Congo, c’est notre pauvre peuple dont on a transformé l’indépendance en une cage d’où l’on nous regarde du dehors, tantôt avec cette compassion bénévole, tantôt avec joie et plaisir.
Mais ma foi restera inébranlable. Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur.
Nous ne sommes pas seuls. L’Afrique, l’Asie et les peuples libres et libérés de tous les coins du monde se trouveront toujours aux côtés de millions de congolais qui n’abandonneront la lutte que le jour où il n’y aura plus de colonisateurs et leurs mercenaires dans notre pays.
A mes enfants que je laisse, et que peut-être je ne reverrai plus, je veux qu’on dise que l’avenir du Congo est beau et qu’il attend d’eux, comme il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres.
Ni brutalités, ni sévices, ni tortures ne m’ont jamais amené à demander la grâce, car je préfère mourir la tête haute, la foi inébranlable et la confiance profonde dans la destinée de mon pays, plutôt que vivre dans la soumission et le mépris des principes sacrés. L’histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches.
L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité. Ne me pleure pas, ma compagne. Moi je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté.
Vive le Congo ! Vive l’Afrique !
Patrice Lumumba
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Société
08 janvier 2025
Un mariage annulé à Lubumbashi : une visite à l’ex-mari qui fait polémique
À Lubumbashi, une histoire a récemment suscité de vives réactions au sein de la communauté. Un homme, à la veille de son mariage, a pris la décision radicale d'annuler l’union après avoir découvert que sa future épouse avait rendu visite à son ex-mari. Ce geste, surprenant et inattendu, soulève une question qui intrigue tout le monde : pourquoi cette femme a-t-elle pris l’initiative de rencontrer son ancien partenaire juste avant un événement aussi important ?
Une décision qui bouleverse
L’homme, déçu et choqué, a expliqué qu’il ne pouvait pas continuer avec une personne dont les intentions lui semblaient douteuses. Il aurait appris la nouvelle par des proches, ce qui a alimenté son sentiment de trahison. "Le mariage repose sur la confiance", aurait-il confié à ses proches, "et ce geste brise cette fondation".
Une visite énigmatique
Du côté de la femme, les raisons de cette visite restent floues. Était-ce pour tourner une page définitivement ? Pour demander conseil ? Ou peut-être pour régler un différend resté en suspens ? Aucune déclaration officielle n’a été faite de sa part, laissant place à des spéculations de toutes sortes.
Certains proches de la femme avancent l'idée qu’elle aurait simplement voulu clôturer un chapitre de sa vie avant d’en ouvrir un nouveau. D’autres y voient une erreur de jugement, qui a malheureusement coûté cher à sa relation actuelle.
Réactions partagées
Cette affaire divise l’opinion. D’un côté, certains soutiennent l’homme, estimant que sa décision était légitime face à une situation qu’il jugeait inacceptable. "On ne peut pas commencer une nouvelle vie avec des zones d’ombre", commente un internaute.
De l’autre, plusieurs voix s’élèvent pour défendre la femme, arguant que ce geste ne devrait pas nécessairement être interprété comme une trahison. "Elle méritait d’expliquer ses intentions avant qu’on prenne une décision aussi drastique", souligne une amie proche.
Une leçon pour tous
Cet incident rappelle l’importance de la communication dans une relation. Dans le contexte culturel et social de Lubumbashi, où les attentes autour du mariage sont élevées, toute action perçue comme ambiguë peut rapidement prendre des proportions inattendues.
En fin de compte, cette histoire nous invite à réfléchir sur la manière dont nous gérons les non-dits et les malentendus dans nos relations. Était-ce un malentendu ou un acte mal intentionné ? La réponse reste entre les mains des protagonistes, mais une chose est sûre : la confiance et le dialogue restent les piliers essentiels de toute union.
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Société
22 janvier 2025
RDC : Un jeune garçon brûlé vif après avoir gagné 3 millions aux paris sportifs
Marcus, un jeune homme de 19 ans, a vu sa vie basculer après avoir remporté la somme de 3 millions de francs congolais en jouant sur
1xBet. Cet événement, qui aurait dû être une bénédiction, s'est transformé en cauchemar. Par générosité, Marcus avait décidé de partager une partie de son gain avec deux de ses amis proches.
Le 2 novembre 2024, après avoir passé la soirée à regarder un match, Marcus a été attaqué par trois individus. Ces derniers, ayant entendu parler de son gain, lui ont demandé de leur remettre son argent. Lorsqu’il a nié avoir de l’argent sur lui, ils l’ont violemment frappé. Marcus a réussi à s’enfuir, mais ses agresseurs ont crié « voleur, voleur » pour alerter la foule. Malheureusement, les passants, manipulés par ces accusations infondées, l’ont attrapé et aspergé d’essence avant de l’incendier.
Gravement brûlé, Marcus a été transporté d’urgence à l’hôpital Maman Yemo à Kinshasa. Les médecins ont confirmé que son état nécessite une intervention chirurgicale complexe pour redresser son cou, déformé par les brûlures. Cette opération vitale coûte environ 2 000 dollars, une somme que sa famille ne peut plus rassembler après avoir dépensé toutes leurs économies pour les soins initiaux.
Aujourd’hui, la famille de Marcus lance un appel urgent à toutes les personnes de bonne volonté. Leur fils lutte pour sa survie, et seule une aide financière peut lui permettre de recevoir les soins nécessaires. Toute contribution, même modeste, pourrait faire la différence et lui offrir une chance de se rétablir.
Cette tragédie met une fois de plus en lumière les dangers des violences populaires en RDC, où de simples rumeurs suffisent à provoquer des actes irréparables. La famille de Marcus espère non seulement sauver leur fils, mais aussi sensibiliser à l’importance de la justice et de la compassion dans des situations similaires.
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Sécurité
02 mars 2025
Ituri en détresse : massacres oubliés, villages détruits dans l'indifférence
Djugu, Ituri – Entre le 26 et le 27 février 2025, de nouvelles atrocités ont été commises dans la province de l'Ituri, en République Démocratique du Congo (RDC). Des villages entiers ont été réduits en cendres, des familles décimées, mais ces drames se sont déroulés dans un silence assourdissant. Gratien Iracan, figure politique et voix des victimes, s’indigne face à l’absence de réaction nationale et internationale.
Des attaques meurtrières passées sous silence
Selon des témoignages recueillis sur place, des hommes armés ont attaqué plusieurs localités du territoire de Djugu, semant la terreur parmi les populations civiles. « Chaque jour, des vies sont brisées, et pourtant, personne n’en parle », regrette un habitant. Les assaillants, opérant avec une brutalité inouïe, ont incendié des maisons et pris pour cible des familles sans défense.
Un conflit qui s'enlise dans l'indifférence générale
La province de l'Ituri est depuis plusieurs années le théâtre de violences récurrentes impliquant des groupes armés. Malgré la présence des forces de sécurité, les massacres se poursuivent, souvent dans l’ombre, loin des projecteurs médiatiques. Cette situation nourrit un sentiment d’abandon parmi les habitants, qui voient leurs proches périr sans qu’aucune action concrète ne soit prise pour les protéger.
Gratien Iracan : "Nous mourrons certes, mais nous ouvrons les yeux"
Dans un message poignant, Gratien Iracan dénonce l’inaction des autorités et le manque de couverture médiatique. « J’ai compris que les morts de l’Ituri n’intéressent pas l’opinion », déplore-t-il. Face à cette tragédie, il appelle à une prise de conscience collective et exhorte les instances nationales et internationales à agir avant qu’il ne soit trop tard.
Un appel urgent à la mobilisation
La crise en Ituri ne peut plus être ignorée. Les populations civiles, premières victimes de ces violences, méritent d’être protégées et entendues. Il est impératif que la communauté internationale, les ONG et les autorités congolaises unissent leurs efforts pour mettre fin à ces massacres et rétablir la paix dans la région. L’histoire jugera ceux qui auront fermé les yeux sur cette tragédie humaine.
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Santé
31 janvier 2025
Ouganda : Une Épidémie d’Ebola Déclarée à Kampala, Un Infirmier Décédé
Les autorités sanitaires ougandaises ont confirmé une nouvelle épidémie d
’Ebola dans la capitale Kampala, marquée par le décès d’un infirmier. Cette résurgence du virus inquiète particulièrement en raison de la densité de la population et du risque de propagation rapide.
Un Premier Cas Mortel Signalé
Un professionnel de santé travaillant dans un hôpital de la capitale a succombé à la maladie après avoir présenté des symptômes sévères, notamment une forte fièvre, des douleurs musculaires et des hémorragies internes. Avant d’être diagnostiqué, il aurait été en contact avec plusieurs personnes, ce qui pousse les autorités à renforcer la surveillance des cas suspects.
Une Souche Virale Difficile à Contenir
Il s’agit de la souche dite « soudanaise » du virus Ebola, pour laquelle aucun vaccin approuvé n’est actuellement disponible. Les experts de la santé publique étudient la possibilité d’utiliser des vaccins expérimentaux déjà testés lors de précédentes épidémies, bien que leur efficacité reste incertaine.
Des Mesures d’Urgence Déployées
Le gouvernement a rapidement mis en place des protocoles de gestion de crise pour limiter la transmission. Des équipes médicales ont été déployées dans plusieurs hôpitaux pour identifier les cas potentiels et sensibiliser la population aux mesures de prévention, telles que l’hygiène des mains et la réduction des contacts physiques.
Un Risque de Propagation Régionale
Avec ses millions d’habitants et ses nombreuses connexions commerciales avec les pays voisins, Kampala représente un point critique pour le contrôle de l’épidémie. Les experts redoutent une propagation vers d’autres villes ou même au-delà des frontières, ce qui nécessiterait une réponse coordonnée avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres partenaires internationaux.
Face à cette nouvelle crise sanitaire, les autorités ougandaises appellent la population à la vigilance et au respect strict des consignes de prévention afin de limiter la propagation du virus.
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News
30 janvier 2025
RDC : Le gouvernement met aux enchères les biens immobiliers de Corneille Nangaa
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a annoncé la mise en vente publique, ce mardi 30 janvier, des biens immobiliers appartenant à Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante
(CENI). Cette décision a été officialisée par le ministre de la Justice, Constant Mutamba, dans le cadre de l’exécution des sanctions judiciaires prononcées à l’encontre de l’ex-haut fonctionnaire.
Une vente aux enchères aux allures de sanction
Corneille Nangaa, autrefois figure clé du processus électoral congolais, a récemment pris un virage radical en rejoignant le mouvement rebelle Alliance Fleuve Congo (AFC/M23), opposé au gouvernement de Kinshasa. Cette affiliation lui a valu une condamnation par la justice congolaise, entraînant notamment la confiscation de ses biens au profit de l’État. La vente aux enchères de ses propriétés marque ainsi une nouvelle étape dans la mise en application de cette décision judiciaire.
Une opération sous haute surveillance
L’événement, organisé sous l’autorité du ministère de la Justice, se déroule dans un contexte de tension politique et sécuritaire. Les autorités ont assuré que toutes les dispositions seraient prises pour garantir le bon déroulement de la procédure, notamment en matière de transparence et de sécurité. Plusieurs acheteurs potentiels, notamment des opérateurs économiques et des investisseurs, se sont déjà manifestés pour ces acquisitions.
Un signal fort du gouvernement
Cette initiative s’inscrit dans une volonté affichée du pouvoir en place de lutter contre l’impunité et de sanctionner toute collaboration avec les groupes armés. En ciblant Corneille Nangaa, le gouvernement congolais envoie un message clair aux personnalités publiques qui s’engageraient dans des actions jugées attentatoires à la souveraineté nationale.
Un climat politique sous tension
Alors que le pays sort tout juste du cycle électoral, la mise aux enchères des biens d’un ancien haut responsable de la CENI ne manque pas de susciter des réactions. Certains y voient une nécessité judiciaire, tandis que d’autres y perçoivent une manœuvre politique visant à renforcer l’autorité de l’État face aux menaces internes et externes. Quoi qu’il en soit, cette affaire illustre une fois de plus les tensions persistantes entre Kinshasa et les groupes armés actifs dans l’Est du pays.
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Société
17 janvier 2025
RDC : La famille Lumumba suspend les commémorations du 64e anniversaire de l’assassinat de Patrice Lumumba
En République Démocratique du Congo, la famille de
Patrice Emery Lumumba a décidé d'annuler toutes les activités publiques initialement prévues ce vendredi 17 janvier, marquant le 64e anniversaire de l’assassinat du premier Premier ministre du pays. Roland Lumumba, l’un de ses fils, a annoncé cette décision en raison de la récente profanation du mausolée dédié à son père.
« Tant que les résultats des enquêtes sur la profanation de son mausolée ne nous auront pas été communiqués, aucune manifestation publique ne sera organisée. En tant que chrétiens, nous tiendrons simplement une messe à la résidence familiale pour honorer sa mémoire », a-t-il déclaré.
Le mausolée, situé à la Place de l’Échangeur de Limete à Kinshasa, a été vandalisé le 19 novembre 2024. Des inconnus ont brisé des vitres et ouvert le cercueil contenant la relique de Patrice Lumumba. Un responsable du musée, ayant requis l’anonymat, a confirmé ces faits : « Bien que le monument en lui-même n’ait pas été détruit, les vitres ont été endommagées. Quant à la relique, nous ne savons pas si elle est toujours là ou si elle a été emportée. »
Suite à cet acte, six suspects ont été interpellés, tandis que deux autres restent activement recherchés. Le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a déclaré que des mesures renforcées ont été mises en place pour protéger le site.
« Nous travaillons pour garantir la sécurité et l’entretien du mausolée. La relique de Patrice Lumumba est en sécurité, et nous veillons à ce qu’elle reste protégée », a-t-il affirmé à l’issue d’une réunion avec la ministre de la Culture et les responsables de la sécurité nationale.
Cette suspension des commémorations marque un nouvel épisode dans la lutte de la famille Lumumba pour préserver la mémoire et l’héritage du héros national.
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GlobalStory
16 janvier 2025
L'incroyable histoire de l'homme qui achetait des singes à 10 000 francs au Zimbabwe
Au Zimbabwe, un homme est apparu et a annoncé aux villageois qu'il achèterait des singes pour 10000 frs chacun.
Les villageois, voyant qu'il y avait beaucoup de singes autour, ils sont allés dans la forêt et ont commencé à les attraper.
L'homme a acheté des milliers de singes à 10000 frs et comme l'offre a commencé à diminuer, les villageois ont réduit leurs efforts.
Il a en outre annoncé qu'il achèterait maintenant à 15000 frs.
Cela a renouvelé les efforts des villageois et ils ont recommencé à attraper des singes.
Bientôt, l'offre a encore diminué et les gens ont commencé à retourner dans leurs fermes. L'offre a augmenté à 25000 frs chacun et l'offre de singes est devenue si petite qu'il a fallu tellement d'efforts pour même voir un singe, et encore moins l'attraper!
L'homme a maintenant annoncé qu'il achèterait des singes à 50 000 frs!
Cependant, comme il devait se rendre à Johannesburg pour des affaires, son assistant achèterait désormais en son nom.
En l'absence de l'homme, l'assistant a dit aux villageois: "Regardez tous ces singes dans cette grande cage que l'homme a ramassé.
Je vous les vendrai à 40000 frs et quand l'homme reviendra de la ville, vous pourrez lui vendre à lui pour 50 000 frs chacun. "
Les villageois sont venus avec toutes leurs économies et ont acheté tous les singes. Ensuite, ils n'ont plus jamais vu ni l'homme, ni son assistant, seulement des singes partout!
A méditer
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Guerre
01 mars 2025
Explosions meurtrières lors d'un meeting de l'AFC/M23 à Bukavu : au moins 13 morts et des dizaines de blessés
Le 27 février 2025, la ville de Bukavu, située dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a été le théâtre d'une tragédie lors d'un rassemblement organisé par l'Alliance Fleuve Congo (AFC) et le groupe rebelle M23. Deux explosions successives ont frappé la Place de l'Indépendance, causant la mort d'au moins 13 personnes et faisant des dizaines de blessés.
Le meeting, qui réunissait des milliers de personnes, avait pour objectif de célébrer la récente prise de contrôle de Bukavu par le M23. Parmi les personnalités présentes figuraient Corneille Nangaa, leader de l'AFC, et d'autres hauts responsables du mouvement rebelle. Les explosions se sont produites alors que Nangaa quittait la tribune, semant la panique parmi les participants.
Les réactions à cet incident ont été immédiates et divergentes. Le président congolais, Félix Tshisekedi, a condamné fermement ces actes, les qualifiant d'« acte terroriste odieux » perpétré par une « armée étrangère présente illégalement sur le sol congolais », faisant allusion au soutien présumé du Rwanda au M23. De son côté, Corneille Nangaa a rejeté ces accusations, pointant du doigt le gouvernement de Kinshasa comme responsable de l'attentat et évoquant l'arrestation de deux « terroristes de Kinshasa » sur les lieux.
Cet événement tragique s'inscrit dans un contexte de tensions accrues dans l'est de la RDC. Depuis le début de l'année, le M23, soutenu par le Rwanda selon plusieurs sources, a intensifié ses offensives, s'emparant de villes stratégiques comme Goma et Bukavu. Ces actions ont provoqué des déplacements massifs de populations et une crise humanitaire majeure.
La communauté internationale exprime de plus en plus son inquiétude face à l'escalade de la violence dans la région. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont récemment imposé des sanctions contre le Rwanda, accusé de soutenir le M23, tandis que l'Union européenne réévalue ses accords miniers avec Kigali. Des efforts de médiation sont en cours, avec la nomination d'anciens chefs d'État africains pour faciliter les pourparlers de paix.
Face à cette situation volatile, les appels à un cessez-le-feu immédiat et à une solution pacifique se multiplient. Les populations locales, prises en étau entre les affrontements, aspirent à une stabilité durable et à la fin des hostilités qui ravagent la région depuis trop longtemps.
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Santé
15 janvier 2025
Cryptosporidiose : cette diarrhée méconnue qui peut être mortelle
La cryptosporidiose est une infection intestinale causée par un parasite microscopique appelé Cryptosporidium. Bien que souvent ignorée, elle est l'une des principales causes de diarrhée dans le monde et peut avoir des conséquences graves, voire mortelles, notamment chez les personnes vulnérables. Pourtant, beaucoup de gens pourraient l'avoir contractée sans même en être conscients.
1. Un parasite omniprésent et discret
Le parasite Cryptosporidium se transmet par l’eau ou les aliments contaminés, mais également par contact direct avec des surfaces souillées ou des personnes infectées. Résistant au chlore, il peut survivre dans l’eau potable ou les piscines, rendant la contamination particulièrement facile. La cryptosporidiose est souvent sous-diagnostiquée, car ses symptômes ressemblent à ceux d'une gastro-entérite classique : diarrhée aiguë, douleurs abdominales, nausées et fièvre.
2. Une menace sérieuse pour les populations vulnérables
Chez les personnes en bonne santé, l’infection est généralement bénigne et disparaît spontanément après quelques jours. Cependant, chez les enfants en bas âge, les personnes âgées ou celles ayant un système immunitaire affaibli (comme les patients atteints du VIH/sida ou les personnes sous chimiothérapie), la cryptosporidiose peut entraîner une déshydratation sévère, des complications intestinales et, dans certains cas, être fatale.
3. Prévention : une vigilance indispensable
Pour limiter les risques de contamination, des mesures préventives simples peuvent être adoptées. Il est crucial de bien laver les fruits et légumes, d’éviter l’eau non traitée et de se laver régulièrement les mains, en particulier après avoir manipulé des animaux ou fréquenté des piscines publiques. Dans certaines régions où l'accès à l'eau potable est limité, la filtration et l'ébullition de l'eau sont essentielles pour se protéger.
4. Le défi du diagnostic et du traitement
Le diagnostic de la cryptosporidiose nécessite des tests spécifiques souvent négligés dans les cas de diarrhée classique. Une fois détectée, le traitement repose principalement sur la réhydratation et, dans certains cas, l’administration d’un médicament antiparasitaire comme la nitazoxanide. Cependant, les options thérapeutiques sont limitées, surtout pour les patients immunodéprimés.
5. Une maladie sous-estimée à surveiller
La cryptosporidiose demeure une menace méconnue malgré son impact important sur la santé publique, notamment dans les pays en développement où l'accès à l’eau potable et aux infrastructures sanitaires est limité. Une sensibilisation accrue et des efforts pour améliorer les diagnostics et les traitements sont nécessaires pour réduire le fardeau de cette maladie.
En résumé, la cryptosporidiose est une maladie fréquente mais souvent ignorée. Bien que bénigne dans de nombreux cas, elle peut être dangereuse pour les populations les plus fragiles. La prévention, l’éducation et une meilleure prise en charge sont les clés pour minimiser son impact.
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Société
28 janvier 2025
Kananga : Une vague d’horreur avec 25 cas de viol signalés en janvier, une marche pacifique réprimée
Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central RDC, est sous le choc après la révélation de 25 cas de viols enregistrés au cours de ce seul mois de janvier. Parmi les victimes, un fait particulièrement atroce a bouleversé l’opinion :
un bébé de trois mois aurait été abusé par un homme âgé de 40 ans. Ce drame met une fois de plus en lumière la montée alarmante des violences sexuelles dans la région.
Face à cette situation insoutenable, l’Union des femmes des médias du Kasaï-Central (UFMK) a pris l’initiative d’organiser une marche pacifique pour dénoncer ces actes odieux et demander des mesures concrètes contre l’impunité. Cependant, cette manifestation, prévue pour sensibiliser la population et interpeller les autorités locales, a été interdite par Rose Muadi, maire de la ville. Non seulement la marche a été annulée, mais les participantes ont également été réprimées par les forces de l’ordre.
Cette répression a suscité l’indignation de nombreuses organisations de la société civile. « Empêcher une marche pacifique revient à étouffer la voix des victimes et celles de ceux qui plaident pour leur justice. Nous ne pouvons pas nous taire face à ces horreurs », a déclaré une militante des droits des femmes. Cette posture des autorités locales soulève des interrogations sur leur engagement dans la lutte contre les violences sexuelles.
Les observateurs dénoncent également le manque de moyens pour accompagner les victimes. Les structures de prise en charge, déjà rares, sont souvent sous-équipées et dépassées par le nombre croissant de cas. En l’absence de soutien psychologique, médical et juridique adéquat, les survivantes se retrouvent dans une situation de double victimisation.
Le silence ou la répression face à ces drames ne saurait être une solution. Des voix s’élèvent pour demander une implication plus ferme des autorités provinciales et nationales afin de briser le cycle de l’impunité. Ce cri de détresse lancé depuis Kananga est un appel à l’action pour toute la République démocratique du Congo, car la protection des femmes et des enfants doit être une priorité nationale.
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Afrique
16 février 2025
Mali : Plus de 48 morts après l’éboulement tragique d’un site d’orpaillage à Kayes
Un drame a frappé la région de Kayes, à l’extrême-ouest du Mali, où l’éboulement d’un site d’orpaillage artisanal a coûté la vie à plus de 48 personnes. L’accident s’est produit sur un site prisé des mineurs artisanaux, illustrant une fois de plus les dangers de cette activité non régulée.
L’orpaillage artisanal est une activité économique majeure dans la région de Kayes, attirant des milliers de travailleurs en quête de richesse. Cependant, l’absence de mesures de sécurité et la fragilité des sols rendent ces exploitations extrêmement dangereuses. Les éboulements y sont fréquents, souvent provoqués par des excavations profondes et instables.
Selon les premières informations, plus de 48 mineurs ont perdu la vie dans la catastrophe. Les secours, constitués de volontaires et d’agents locaux, ont eu du mal à extraire les corps des décombres, rendant le bilan encore incertain. Les infrastructures médicales locales ont été rapidement saturées par l’afflux de blessés.
Ce drame met en lumière le manque de réglementation et de contrôle sur ces sites d’exploitation artisanale. Malgré les avertissements des experts sur la nécessité d’une meilleure supervision, les autorités peinent à encadrer cette activité qui fait vivre de nombreuses familles. Des mesures avaient été envisagées pour améliorer la sécurité, mais elles restent insuffisantes face à la réalité du terrain.
Cette tragédie relance le débat sur la sécurisation des sites d’orpaillage au Mali. Alors que les familles endeuillées réclament justice et des mesures concrètes, les ONG et acteurs locaux appellent à une réforme urgente du secteur. La question demeure : combien de drames faudra-t-il encore avant une véritable action des autorités ?
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Santé
03 février 2025
RDC : Plus de 70 000 cas suspects de Mpox recensés en un an, une urgence sanitaire en cours
Depuis janvier 2024, la République démocratique du Congo (RDC) fait face à une flambée inquiétante de
Mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe. Selon les dernières données officielles, plus de 70 000 cas suspects ont été enregistrés dans plusieurs provinces du pays, suscitant une vive inquiétude parmi les autorités sanitaires et les organisations humanitaires.
Une propagation rapide et alarmante
Le Mpox, une maladie virale zoonotique, se transmet principalement par contact direct avec les fluides corporels d’une personne infectée ou par des surfaces contaminées. En RDC, la propagation est accélérée par des conditions sanitaires précaires et un accès limité aux soins de santé dans les régions touchées. Plusieurs provinces, notamment celles de l'Équateur, du Sankuru et du Mai-Ndombe, figurent parmi les plus affectées, mettant à rude épreuve les infrastructures médicales locales.
Un système de santé sous pression
Avec une telle augmentation des cas en un an, les établissements de santé peinent à faire face à l'afflux de patients. Le manque de moyens, la pénurie de médicaments et le sous-effectif du personnel médical compliquent davantage la prise en charge des malades. Plusieurs ONG et organismes internationaux, dont l'OMS, tentent de coordonner une réponse d’urgence pour contenir la propagation du virus et renforcer la surveillance épidémiologique.
Des mesures de prévention insuffisantes ?
Face à la situation, le gouvernement congolais a intensifié ses campagnes de sensibilisation, appelant la population à adopter des mesures d’hygiène strictes pour limiter la transmission. Cependant, la mise en œuvre de ces recommandations reste un défi majeur, notamment dans les zones rurales où l'accès à l'eau potable et aux produits sanitaires est limité. Les autorités sanitaires insistent également sur la nécessité d’un diagnostic rapide et d’un isolement efficace des cas suspects pour freiner la propagation.
Une crise qui inquiète au-delà des frontières
Si la RDC est aujourd’hui l’un des pays les plus touchés par le Mpox, la situation interpelle également la communauté internationale. Le risque de propagation vers les pays voisins et au-delà reste une préoccupation majeure, d’autant plus que certaines souches du virus détectées sont particulièrement virulentes. Des discussions sont en cours pour renforcer la coopération régionale et mettre en place une stratégie globale de lutte contre cette épidémie.
En attendant, les autorités sanitaires congolaises continuent de tirer la sonnette d’alarme, appelant à une mobilisation accrue pour contenir la crise. Avec un nombre de cas en constante augmentation, la RDC se retrouve face à un défi sanitaire de grande ampleur, nécessitant des actions urgentes et coordonnées.
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Guerre
15 février 2025
Afrique du Sud : Les dépouilles des 14 soldats tués en RDC rapatriées à Pretoria
Les corps de quatorze soldats sud-africains, tués lors d’une mission de maintien de la paix en République démocratique du Congo (RDC), ont été rapatriés jeudi à Pretoria. Un hommage solennel leur a été rendu à la base aérienne de Swartkop, en présence de hauts responsables militaires et politiques.
Une cérémonie empreinte d’émotion
À leur arrivée en Afrique du Sud, les cercueils drapés du drapeau national ont été transportés avec le plus grand respect sous le regard ému de leurs proches et de leurs frères d’armes. La ministre de la Défense, Thandi Modise, a salué le courage des soldats tombés au combat, rappelant leur engagement à protéger la paix et la stabilité dans la région.
Les militaires sud-africains faisaient partie de la Mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) en RDC, où ils étaient déployés pour soutenir les forces congolaises face aux groupes armés actifs dans l’est du pays. Leur mort tragique souligne les dangers auxquels sont confrontés les soldats engagés dans des opérations de maintien de la paix sur le continent.
Alors que les circonstances exactes de leur décès restent floues, les autorités sud-africaines ont annoncé l’ouverture d’une enquête afin de faire la lumière sur cet événement. L'armée a assuré qu’elle prendra toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de ses troupes sur le terrain.
Cet incident relance le débat sur la reconnaissance du sacrifice des militaires engagés dans des opérations extérieures. De nombreux observateurs appellent à une meilleure protection et à un soutien accru pour les familles des victimes. Le gouvernement a promis un suivi particulier pour accompagner les proches endeuillés dans cette épreuve difficile.
Avec ce rapatriement, l’Afrique du Sud pleure ses héros tout en réaffirmant son engagement en faveur de la paix en Afrique.
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News
24 janvier 2025
RDC : Arrestation d’Eric Mandala Kinzenga à Madrid
L’homme d’affaires congolais, âgé de 48 ans, a été interpellé en Espagne pour possession de 200 kilos de cocaïne, rapporte le média InfoLibre. La drogue, dissimulée dans une camionnette stationnée sur le parking d’un centre commercial, provenait de l’Équateur, après avoir transité par le port d’Algeciras, avec pour destination finale le Maroc.
Selon les autorités espagnoles, ses activités étaient suivies de près par la Drug Enforcement Administration (DEA) en collaboration avec l’Unité centrale des drogues et du crime organisé (Udyco). L’enquête, lancée en août 2024, a permis de tracer le conteneur transportant la cocaïne depuis l’Amérique latine.
La DEA a également révélé qu’en 2020, Eric Mandala avait acheté un appartement de luxe de 221,85 mètres carrés au 84e étage de la tour Burj Khalifa, à Dubaï, pour un montant de 1,85 million d’euros.
Arrêté en compagnie d’une ressortissante colombienne et en possession de plus de 50 000 dollars en liquide, Eric Mandala a passé sa deuxième nuit en détention dans la capitale espagnole.
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Politique
09 janvier 2025
Tensions diplomatiques : Ousmane Sonko répond fermement à Emmanuel Macron sur la souveraineté africaine
Une passe d’armes verbale s’est récemment déroulée entre le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, mettant en lumière des divergences profondes sur les questions de souveraineté et de sécurité en Afrique. Alors que M. Macron a affirmé que « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain si la France ne s’était déployée », Ousmane Sonko a répondu sans détour, dénonçant le rôle historique de la France sur le continent.
Une réponse sans équivoque
Lors d’un discours à Dakar, Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots. « La France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté. Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains », a-t-il déclaré. Cette prise de position traduit un mécontentement croissant envers ce que certains perçoivent comme un néocolonialisme persistant.
Le Premier ministre sénégalais a évoqué des épisodes historiques et contemporains où l’intervention française aurait, selon lui, davantage servi des intérêts étrangers que ceux des nations africaines. « Nous, Africains, devons reprendre en main notre destin et construire une véritable souveraineté. Il est temps de sortir de la dépendance », a-t-il ajouté, sous les applaudissements de l’assemblée.
Une déclaration controversée d’Emmanuel Macron
Les propos d’Emmanuel Macron, tenus lors d’une conférence sur la coopération internationale, ont suscité de nombreuses réactions sur le continent. En affirmant que la présence française en Afrique avait permis d’assurer la souveraineté des pays africains, le président français s’est attiré des critiques virulentes, non seulement au Sénégal, mais aussi dans d’autres nations francophones.
Ces déclarations interviennent dans un contexte où l’influence française en Afrique subit un recul notable, avec des retraits militaires de pays comme le Mali, le Burkina Faso et la Centrafrique, ainsi que des appels à la décolonisation économique et politique.
Un appel à l’autonomie africaine
Pour Ousmane Sonko, cette controverse dépasse les relations franco-sénégalaises et touche à une problématique plus large : l’émancipation africaine. « Nous saluons les partenaires qui respectent nos choix et notre souveraineté, mais nous ne pouvons plus accepter des discours condescendants ou paternalistes », a-t-il insisté.
Le Premier ministre a également appelé les dirigeants africains à renforcer la coopération intra-africaine pour répondre aux défis de sécurité, de développement économique et d’éducation. Il a souligné que des initiatives comme la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et des partenariats avec d’autres puissances émergentes pourraient offrir des solutions durables pour le continent.
Un climat de tensions croissantes
Cette escalade rhétorique entre Dakar et Paris reflète un climat de tensions plus globales entre la France et ses anciennes colonies. De plus en plus de voix s’élèvent pour demander un rééquilibrage des relations, marquées par des décennies de dépendance économique et militaire.
Pour beaucoup, les propos d’Ousmane Sonko résonnent comme un cri de ralliement pour une Afrique unie et souveraine. Cette prise de position pourrait renforcer son influence sur la scène politique africaine, tout en exacerbant les tensions avec l’ancienne puissance coloniale.
Alors que le débat sur l’avenir des relations franco-africaines se poursuit, une chose est claire : l’Afrique ne veut plus se contenter d’un rôle passif dans ses relations internationales.
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News
15 février 2025
Haut-Uele : l’effondrement du pont Nzoro sur la RN26 paralyse le trafic entre Watsa et Faradje
Le trafic routier est complètement interrompu entre
Watsa et Faradje, dans la province du
Haut-Uele, après l'effondrement du pont
Nzoro sur la Route Nationale numéro 26 (RN26). Cet incident, survenu récemment, complique gravement les déplacements et l’approvisionnement des populations locales.
Un axe stratégique coupé
La RN26 joue un rôle crucial pour la mobilité et l'économie de la région, reliant plusieurs localités essentielles. L'effondrement du pont Nzoro isole non seulement les habitants, mais perturbe aussi les activités commerciales, notamment le transport de marchandises et de produits agricoles. De nombreux transporteurs se retrouvent bloqués, incapables de poursuivre leur route.
Les causes de l’effondrement
Selon les premières informations, la vétusté de l’infrastructure et les récentes précipitations abondantes seraient à l’origine de l’incident. Plusieurs observateurs dénoncent un manque d’entretien des infrastructures routières dans cette région, où de nombreux ponts et axes routiers sont déjà en mauvais état.
Un impact économique et social considérable
L’interruption du trafic risque d’avoir des répercussions économiques importantes. Les commerçants, qui dépendent de cet axe pour acheminer leurs marchandises, pourraient subir de lourdes pertes. De plus, l’accès aux services de santé et aux autres infrastructures essentielles devient un véritable défi pour les populations affectées.
Vers une solution d’urgence ?
Face à cette situation critique, les autorités locales sont appelées à réagir rapidement pour trouver une solution provisoire en attendant une réhabilitation complète du pont. Les habitants et les usagers de la route espèrent une intervention rapide du gouvernement afin de rétablir la circulation et éviter une aggravation des difficultés économiques dans la région.
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Minerais
04 février 2025
La Malachite du Katanga : Un Trésor Minéral aux Teintes Envoûtantes
La malachite est un minéral de carbonate de
cuivre (Cu₂CO₃(OH)₂) réputé pour ses magnifiques nuances de vert et ses motifs ondulés. Utilisée depuis l’Antiquité en joaillerie, en sculpture et même comme pigment, elle fascine par sa beauté et son histoire.
Formation Géologique
Ce minéral se forme dans des environnements spécifiques liés aux gisements de cuivre :
Conditions nécessaires : La malachite résulte de l’altération des minerais de cuivre au contact d’eaux riches en dioxyde de carbone.
Régions privilégiées : Le Katanga, en République démocratique du Congo, est l’un des sites les plus réputés pour sa qualité exceptionnelle.
Températures et milieu : Elle apparaît principalement à basse température dans des zones d’oxydation du cuivre.
Un Minéral et Non une Plante
Bien que la malachite ne "pousse" pas comme un végétal, elle se développe dans des sols riches en cuivre, souvent en association avec l’azurite. Sa formation dépend de plusieurs facteurs :
Présence de cuivre : Indispensable pour sa cristallisation.
Eau et réactions chimiques : L’eau favorise la transformation des minerais de cuivre en malachite.
Érosion naturelle : Elle libère le cuivre des roches, permettant ainsi sa réorganisation minérale.
Une Pierre Chargée d’Histoire
Les Égyptiens anciens l’utilisaient comme pigment et talisman protecteur. Aujourd’hui encore, la malachite est appréciée non seulement pour sa beauté mais aussi pour ses vertus symboliques, notamment en lithothérapie, où elle est associée à la transformation et à la protection.
La malachite ne nécessite donc pas de jardinier, mais plutôt un environnement géologique propice et des siècles de formation naturelle pour révéler toute sa splendeur.
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News
21 janvier 2025
RDC : Une journée de prières et d’offrandes pour soutenir les FARDC et les Wazalendo
Dans une initiative inédite, Constant Mutamba, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a annoncé l’organisation d’une journée nationale et internationale de prières et de collecte d’offrandes en faveur des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et des combattants Wazalendo. Prévue pour le 9 février 2025, cette journée vise à unir les Congolais, tant à l’intérieur du pays qu’au sein de la diaspora, autour d’une cause commune : le soutien aux forces engagées dans la lutte contre l’agression rwandaise.
Une mobilisation religieuse et patriotique sans précédent
Cette journée spéciale rassemblera l’ensemble des confessions religieuses présentes en RDC. Des églises catholiques aux mosquées, en passant par les églises protestantes, kimbanguistes et d’autres mouvements religieux, toutes sont invitées à prier pour la paix et à contribuer à cette mobilisation nationale. Le ministre Mutamba a également souligné l’importance de l’implication des Congolais de la diaspora, afin que cette initiative résonne au-delà des frontières.
Soutien spirituel et matériel aux forces armées
En plus des prières, une collecte d’offrandes sera organisée pour apporter un soutien matériel aux FARDC et aux Wazalendo, qui se battent pour défendre l’intégrité territoriale du pays. Les contributions récoltées serviront à renforcer les efforts sur le terrain et à témoigner de la solidarité de la population envers les forces engagées dans ce conflit. Cette démarche vise également à réaffirmer l’unité nationale face aux défis sécuritaires actuels.
Un message fort face à l’agression rwandaise
Cette journée de prière est aussi une réponse symbolique et spirituelle à l’agression rwandaise, qui continue de peser lourdement sur certaines régions de la RDC. En mobilisant les croyants et les patriotes, le gouvernement espère galvaniser un sentiment d’appartenance et d’engagement collectif pour défendre la souveraineté nationale. Selon Constant Mutamba, cette initiative reflète la volonté des Congolais de ne pas céder face à l’adversité.
Un appel à l’unité au sein de la diaspora
Le ministre a particulièrement insisté sur la participation des Congolais vivant à l’étranger. Les différentes communautés de la diaspora sont invitées à organiser des séances de prière et des collectes d’offrandes dans leurs pays d’accueil. Cette dimension internationale vise à renforcer le lien entre les Congolais où qu’ils se trouvent, tout en faisant écho aux valeurs de solidarité et de patriotisme.
Alors que le pays traverse une période de turbulences, cette journée de prières et d’offrandes se veut un moment de communion nationale. Elle rappelle que, face aux épreuves, l’unité et la foi peuvent devenir des forces puissantes. Le rendez-vous du 9 février 2025 s’annonce comme une occasion historique de démontrer, une fois de plus, la résilience du peuple congolais et son attachement à la paix et à la justice.
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Géopolitique
01 mars 2025
Soutien européen massif à l’Ukraine après l’altercation entre Trump et Zelensky
L’incident diplomatique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky a déclenché une vague de solidarité au sein de l’Union européenne. Plusieurs dirigeants européens ont pris position pour réaffirmer leur soutien à l’Ukraine, dans un contexte où l’aide occidentale devient un enjeu crucial du conflit avec la Russie.
Une altercation aux conséquences diplomatiques
La tension est montée d’un cran après un échange musclé entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, qui a secoué la scène internationale. L’ancien président américain, connu pour ses prises de position tranchées, aurait mis en doute l’efficacité de l’aide militaire occidentale, ce qui a immédiatement provoqué une réponse ferme du président ukrainien. Cet affrontement verbal a relancé le débat sur le rôle des États-Unis dans le soutien à Kiev, alors que la guerre entre l’Ukraine et la Russie s’enlise.
Face à cette polémique, les dirigeants européens n’ont pas tardé à réagir. Emmanuel Macron, Olaf Scholz et d’autres chefs d’État ont exprimé leur solidarité avec Volodymyr Zelensky, rappelant que l’Europe reste déterminée à soutenir l’Ukraine face à l’agression russe. Plusieurs pays ont réitéré leur engagement à fournir des armes, des aides financières et un appui diplomatique sans faille. Cet élan de soutien montre que, malgré les tensions politiques aux États-Unis, l’Europe veut se positionner comme un allié fiable pour Kiev.
L’incident entre Trump et Zelensky a ravivé les craintes d’un possible désengagement américain en cas de retour de l’ancien président à la Maison-Blanche. Trump a plusieurs fois laissé entendre qu’il pourrait réduire, voire stopper, l’aide à l’Ukraine s’il était réélu, ce qui obligerait l’Europe à prendre davantage de responsabilités dans le financement et l’armement de Kiev. Certains experts estiment que l’Union européenne doit dès maintenant anticiper cette éventualité en renforçant ses capacités militaires et en développant une autonomie stratégique plus affirmée.
Au-delà du soutien diplomatique à l’Ukraine, la réponse unanime des dirigeants européens envoie un signal fort à la Russie. En affichant une position ferme et solidaire, l’Union européenne veut montrer qu’elle ne cédera pas face aux pressions du Kremlin. Cette unité est essentielle pour maintenir l’équilibre des forces dans la région et éviter que Moscou ne profite d’éventuelles divisions au sein du camp occidental.
Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, cette nouvelle démonstration de soutien européen rappelle que, malgré les incertitudes politiques aux États-Unis, Kiev peut toujours compter sur l’appui de ses alliés européens. Reste à savoir si cette solidarité tiendra face aux défis économiques et politiques à venir.
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Justice
04 février 2025
RDC : Huit personnes condamnées à mort pour l’assassinat du journaliste Patrick Adonis Numbi
Le Tribunal de grande instance de Lubumbashi a rendu son verdict ce lundi 3 février dans l’affaire de l’assassinat du journaliste
Patrick Adonis Numbi, collaborateur de Radio Okapi. Huit personnes ont été reconnues coupables et condamnées à la peine de mort pour leur implication dans ce crime qui avait suscité une vive émotion au sein de la presse congolaise et internationale.
L’affaire avait été suivie de près par les organisations de défense des journalistes et des droits de l’homme. Les audiences, marquées par des témoignages accablants et des preuves accréditant la thèse d’un assassinat prémédité, ont mis en lumière les circonstances tragiques du meurtre de Patrick Adonis Numbi. Selon les enquêtes, le journaliste aurait été ciblé en raison de ses enquêtes sensibles sur des dossiers de corruption et de mauvaise gouvernance.
Une décision judiciaire aux répercussions majeures
La condamnation à mort des huit accusés envoie un signal fort sur la lutte contre l’impunité en République démocratique du Congo. Toutefois, cette décision intervient dans un contexte où la peine de mort, bien que toujours en vigueur, n’a pas été appliquée depuis plusieurs années. De nombreuses voix s’élèvent déjà pour réclamer une commutation de peine, notamment au regard des engagements du pays en matière de droits humains.
Un climat de plus en plus préoccupant pour la presse
L’assassinat de Patrick Adonis Numbi vient rappeler la précarité de la liberté de la presse en RDC, où plusieurs journalistes ont été victimes de menaces, d’intimidations et parfois même d’attaques mortelles. Plusieurs ONG, dont Reporters sans frontières, ont appelé les autorités congolaises à renforcer la protection des professionnels des médias et à garantir un environnement sécurisé pour l’exercice du journalisme.
Si la justice a tranché, la question de l’exécution de ces peines reste en suspens. Les avocats des condamnés ont déjà annoncé leur intention de faire appel, ce qui pourrait ouvrir un nouveau chapitre judiciaire. Pendant ce temps, les proches de Patrick Adonis Numbi et ses collègues continuent de réclamer des réformes profondes pour éviter que d’autres voix journalistiques ne soient réduites au silence.
Ce verdict marquant relance le débat sur la protection des journalistes en RDC et sur l’avenir de la peine de mort dans le pays, alors que la communauté internationale suit de près l’évolution de cette affaire.
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Monde
27 février 2025
Donald Trump frappe fort : 25 % de droits de douane sur les produits européens
Lors de la première réunion de son cabinet à la
Maison-Blanche, le président américain Donald Trump a annoncé l’application imminente d’une taxe de 25 % sur les produits importés d’Europe. Cette décision marque une nouvelle escalade dans les tensions commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne.
Un coup dur pour les exportateurs européens
Avec cette mesure protectionniste, de nombreux secteurs européens risquent d’être fortement impactés, notamment l’industrie automobile, l’agroalimentaire et les produits de luxe. L’Union européenne, qui exporte chaque année des milliards de dollars de marchandises vers les États-Unis, pourrait voir ses ventes chuter drastiquement.
Cette annonce intervient dans un contexte politique tendu aux États-Unis, où Donald Trump semble vouloir séduire son électorat en mettant en avant sa politique "America First". En taxant les produits européens, il espère relancer la production nationale et protéger les entreprises américaines face à la concurrence étrangère.
Bruxelles prépare la riposte
Face à cette décision unilatérale, la Commission européenne envisage déjà des mesures de représailles. L’UE pourrait à son tour imposer des taxes sur certains produits américains, comme elle l’avait fait lors des précédentes tensions commerciales. Un bras de fer semble se dessiner entre les deux puissances économiques.
Les économistes alertent sur les conséquences possibles d’une telle guerre commerciale. Une augmentation des droits de douane pourrait ralentir les échanges, peser sur la croissance mondiale et provoquer une hausse des prix pour les consommateurs des deux côtés de l’Atlantique. Reste à voir si des négociations seront engagées pour éviter une nouvelle crise économique internationale.
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Afrique
17 janvier 2025
Le Nigeria : leader économique de l'Afrique et moteur de croissance continentale
Le Nigeria, souvent surnommé le "géant de l'Afrique", est reconnu comme la première puissance économique du continent. Avec une économie diversifiée et dynamique, le pays joue un rôle clé dans le développement économique de l'Afrique. Mais qu'est-ce qui fait du Nigeria un acteur si influent sur la scène africaine et mondiale ?
Le Nigeria dispose d'une richesse naturelle exceptionnelle, notamment grâce à ses vastes réserves de pétrole et de gaz naturel. Le secteur pétrolier représente une part importante de son PIB et constitue la principale source de revenus pour le pays. Cependant, le Nigeria ne se limite pas à ces ressources. Il est également riche en minéraux, terres agricoles fertiles et produits tels que le cacao, le coton et l'huile de palme, qui contribuent à diversifier son économie.
Avec plus de 200 millions d’habitants, le Nigeria est le pays le plus peuplé d’Afrique. Cette population majoritairement jeune constitue un atout majeur pour le pays, offrant un vaste marché intérieur et une main-d'œuvre abondante. Les jeunes entrepreneurs nigérians jouent un rôle crucial dans l'essor des secteurs émergents tels que la technologie, le divertissement et les services financiers.
Le Nigeria est également un acteur de premier plan dans le domaine de la technologie en Afrique. Lagos, sa capitale économique, est souvent qualifiée de "Silicon Valley africaine", grâce à la prolifération de startups et d'entreprises technologiques innovantes. Des plateformes comme Flutterwave ou Paystack, qui facilitent les paiements en ligne, témoignent du dynamisme de ce secteur. Cette transition numérique contribue à renforcer l’économie nigériane et à attirer les investissements étrangers.
En plus de sa puissance économique, le Nigeria est un leader culturel en Afrique grâce à Nollywood, sa célèbre industrie cinématographique, et à des artistes musicaux mondialement reconnus comme Burna Boy, Davido ou Tiwa Savage. Ce soft power renforce l’influence du pays et génère des revenus considérables grâce à l’exportation de ses produits culturels.
Malgré ses succès, le Nigeria fait face à des défis importants, notamment la lutte contre la corruption, les inégalités sociales, le chômage et les problèmes de sécurité dans certaines régions. Pour conserver sa position de leader économique, le pays devra également investir davantage dans ses infrastructures, l’éducation et la diversification de son économie afin de réduire sa dépendance au pétrole.
En somme, le Nigeria est indéniablement un pilier économique et culturel de l’Afrique. Sa capacité à surmonter les obstacles et à exploiter son potentiel diversifié lui permettra de maintenir son statut de première puissance économique du continent et de jouer un rôle clé dans le développement futur de l'Afrique.
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Politique
30 décembre 2024
RDC : Je ne reçois pas d’ordres d’un maréchal ou d’un colonel Mgr Fulgence Muteba archevêque de Lubumbashi
Mgr Fulgence Muteba Mugalu, président de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et archevêque de Lubumbashi, a dénoncé une décision des forces armées congolaises qui lui interdisait de célébrer une messe au camp militaire Vangu. Il a qualifié cette interdiction de "tentative d’intimidation" et "d’abus d’autorité".
Dans une interview accordée à la chaîne KTO, l'archevêque a affirmé : "En tant que représentant du Christ, je n’ai pas à recevoir d’ordres d’un colonel ou d’un maréchal". Selon lui, cette interdiction visait à dissuader l’Église de revendiquer un terrain actuellement occupé par des militaires.
L’archidiocèse de Lubumbashi a condamné cette mesure en évoquant une atteinte à la liberté religieuse garantie par la Constitution de la République Démocratique du Congo. Dans un communiqué, il a également rappelé que "la Parole de Dieu ne peut être muselée", citant une lettre de Saint Paul.
Ce différend s’inscrit dans un contexte marqué par une montée de l’insécurité dans la région du Haut-Katanga. Mgr Muteba a exprimé sa préoccupation face à une instabilité persistante, tout en soulignant la responsabilité des autorités et les effets aggravants du chômage chez les jeunes.
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Société
16 février 2025
Pacte social en RDC : Moïse Katumbi réaffirme son engagement pour l’unité nationale
Dans un contexte politique marqué par des tensions et des enjeux majeurs pour l’avenir de la République démocratique du Congo (RDC), le duo
CENCO-ECC a rencontré
Moïse Katumbi pour échanger sur la nécessité d’un pacte social visant à renforcer la paix et la cohésion nationale. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de dialogue initiée par les acteurs religieux afin de favoriser un climat politique apaisé.
À l’issue des discussions, Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, a réaffirmé la position de son leader. « Chaque fois que l’appel à la paix, à l’unité, au vivre-ensemble retentit, Moïse Katumbi a répondu présent et il le fera encore sans faille », a-t-il déclaré. Selon lui, le parti Ensemble pour la République est prêt à assumer toutes ses responsabilités dans l’intérêt supérieur de la Nation.
Cette rencontre avec la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC) témoigne de l’importance du rôle des leaders politiques et religieux dans la consolidation de la paix. Depuis plusieurs années, ces institutions jouent un rôle clé dans la médiation et l’accompagnement des processus politiques en RDC.
Moïse Katumbi, figure influente de l’opposition, continue ainsi à se positionner comme un acteur incontournable dans la quête de solutions aux défis socio-politiques du pays. Son engagement en faveur de la stabilité et du dialogue national pourrait jouer un rôle déterminant dans les échéances à venir, notamment sur les réformes attendues pour renforcer la gouvernance et la justice sociale.
Alors que le climat politique reste fragile, cette initiative du duo CENCO-ECC marque une étape supplémentaire dans la recherche d’un consensus national. Reste à savoir si ces efforts aboutiront à des engagements concrets de la part de l’ensemble des acteurs politiques, dans un pays où l’unité reste un défi majeur.
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Sport
11 janvier 2025
TP Mazembe : Une Saison Noire en Ligue des Champions CAF
Le TP Mazembe, club emblématique de la République démocratique du Congo, a connu une saison catastrophique en Ligue des Champions de la CAF. Malgré son statut de géant africain, l’équipe de Moïse Katumbi a été éliminée dès la phase de groupes, sans aucune victoire lors de ses cinq derniers matchs. Retour sur une campagne européenne marquée par les déceptions.
Une série sans victoire qui coûte cher
Avec un palmarès impressionnant et une réputation de redoutable compétiteur, le TP Mazembe était attendu comme un sérieux prétendant dans cette édition de la Ligue des Champions. Cependant, la réalité sur le terrain a rapidement refroidi les ambitions du club. Des performances médiocres, une défense fragile, et un manque d'efficacité offensive ont conduit à une série noire : zéro victoire sur cinq matchs consécutifs, un bilan indigne de l'histoire du club.
Des raisons multiples derrière cet échec
Plusieurs facteurs expliquent la déroute du TP Mazembe. D'abord, l'équipe a souffert d'un manque de stabilité, avec des changements fréquents dans l'effectif et une absence de véritable leader sur le terrain. Ensuite, le niveau de jeu des adversaires s'est élevé, forçant les Corbeaux à évoluer dans des conditions plus exigeantes. Enfin, certains choix tactiques ont été critiqués, remettant en question la préparation et les stratégies mises en place par le staff technique.
Une humiliation difficile à digérer pour les supporters
Cette élimination est un coup dur pour les supporters, habitués à voir leur équipe briller sur la scène continentale. La désillusion est d'autant plus grande que Mazembe est un habitué des phases finales et a souvent été considéré comme une référence en Afrique. Les fans réclament désormais des changements profonds pour éviter une répétition de cet échec dans les saisons à venir.
Moïse Katumbi et le défi de la reconstruction
Face à cette débâcle, le président du club, Moïse Katumbi, se retrouve devant un défi de taille : redonner au TP Mazembe sa gloire d'antan. Des investissements dans de nouveaux talents, une réorganisation du staff technique, et une stratégie à long terme semblent indispensables pour remettre les Corbeaux sur la voie du succès.
Quelle suite pour le TP Mazembe ?
Alors que la saison s’achève prématurément pour le TP Mazembe en Ligue des Champions, le club doit désormais se tourner vers l’avenir. L’objectif principal sera de rebâtir une équipe compétitive capable de rivaliser avec les meilleurs du continent. Les prochains mois s’annoncent décisifs pour une institution qui ne peut se permettre de rester dans l’ombre.
Avec cette contre-performance historique, le TP Mazembe écrit une page sombre de son histoire. Mais comme toujours, les grandes équipes savent renaître de leurs cendres. Reste à voir si les Corbeaux pourront tirer les leçons de cet échec pour revenir plus forts dans les compétitions futures.
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Guerre
27 février 2025
Pourquoi la RDC refuse tout dialogue avec Nangaa ? Les 5 raisons clés
La question d’un éventuel dialogue avec Corneille Nangaa et les groupes armés suscite un vif débat en République démocratique du Congo. Pour le gouvernement et une grande partie de la population, négocier avec ces factions reviendrait à compromettre la stabilité du pays et à répéter les erreurs du passé. Voici les cinq principales raisons qui justifient cette position ferme.
1. Éviter la répétition de l’histoire
L’expérience de 1997 reste un souvenir amer pour la RDC. Sous couvert de réconciliation, des groupes ont infiltré les institutions, affaibli l’État et plongé le pays dans l’instabilité. Aujourd’hui, le refus du dialogue vise à empêcher une nouvelle manipulation qui mettrait en péril l’avenir de la nation.
2. Rejet du mixage dans l'armée et du partage du pouvoir
Les négociations passées ont souvent abouti à des compromis dangereux, notamment l’intégration de rebelles dans l’armée et la répartition des postes politiques. Cette approche a fragilisé l’État, affaibli l’armée et permis à des groupes armés de se recycler en acteurs politiques. La souveraineté du pays ne peut être mise en jeu au profit d’intérêts opportunistes.
3. Mettre fin à l’impunité et au pillage des ressources
Chaque dialogue accordé aux groupes armés a eu pour effet de légitimer les violences commises contre les populations et d’assurer l’impunité aux responsables. Trop souvent, des auteurs de massacres ont bénéficié de protections politiques après des négociations. Il est impératif que justice soit rendue aux victimes et que les ressources du pays cessent d’être exploitées au profit d’intérêts étrangers.
4. Refuser la compromission avec les ennemis de la nation
Les groupes armés ne sont pas de simples dissidents, mais des acteurs soutenus par des puissances extérieures qui exploitent les faiblesses du pays. Dialoguer avec eux reviendrait à leur accorder une légitimité qu’ils ne méritent pas et à exposer la RDC à de nouvelles menaces. La seule réponse doit être la défense des intérêts nationaux par des moyens souverains.
5. Préserver l’ordre constitutionnel et la stabilité du pays
Accepter de négocier avec des factions armées reviendrait à fragiliser les institutions et à remettre en question l’autorité de l’État. La stabilité du pays repose sur le respect des lois et des institutions légitimes. Toute tentative de déstabilisation doit être combattue par la force du droit et non par des accords qui affaiblissent la République.
En refusant tout dialogue avec Nangaa et les groupes rebelles, la RDC affirme sa volonté de rompre avec les erreurs du passé. La sécurité, la justice et la souveraineté nationale restent les priorités pour garantir un avenir stable et prospère au pays.
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Sécurité
28 février 2025
Sama Lukonde appelle les Lushois à soutenir l'armée face à la menace des rebelles
Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a lancé un appel fort à la population de Lubumbashi pour faire barrage aux groupes rebelles qui sévissent dans l’est du pays. Lors d’une rencontre avec une frange des habitants de la capitale du Haut-Katanga, il a exhorté les Lushois à soutenir les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les combattants Wazalendo face aux attaques du M23 et de l’Alliance Fleuve Congo (AFC).
Un appel à l’unité nationale
Face à la montée des tensions dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, Sama Lukonde a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective. Il a rappelé que l’unité nationale est une arme essentielle pour contrer l’avancée des groupes armés. « L’heure est grave. Nous devons nous tenir aux côtés de nos forces de défense et leur apporter tout le soutien nécessaire pour rétablir la paix », a-t-il déclaré devant un public attentif.
Lubumbashi, une ville clé dans la défense du territoire
En tant que ville stratégique et moteur économique du pays, Lubumbashi joue un rôle important dans le maintien de la stabilité nationale. Selon Sama Lukonde, les Lushois doivent rester vigilants et solidaires face aux défis sécuritaires qui menacent la souveraineté du pays. Il a également salué les efforts des FARDC, qui poursuivent leur combat sur le terrain malgré des conditions difficiles.
Soutien aux FARDC et aux combattants Wazalendo
Le président du Sénat a aussi mis en avant l’importance des combattants Wazalendo, ces groupes d’autodéfense qui épaulent l’armée dans la lutte contre les incursions rebelles. Il a appelé à une meilleure coordination entre les forces régulières et ces volontaires afin d’assurer une défense efficace du territoire. « Chaque Congolais a un rôle à jouer dans cette guerre imposée. L’ennemi ne doit pas avancer », a-t-il martelé.
Alors que la situation sécuritaire reste préoccupante, les autorités congolaises envisagent de renforcer les opérations militaires dans les zones sous menace. Lubumbashi, bien que distante des combats, reste un maillon essentiel du dispositif sécuritaire national. Sama Lukonde a ainsi encouragé la population à rester informée et à participer, à leur niveau, à l’effort national pour la paix et la stabilité du pays.
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News
11 janvier 2025
Lubumbashi : Une récompense de 5 000 $ pour faire la lumière sur l'assassinat du journaliste Patrick Adonis
Le meurtre du journaliste Patrick Adonis à Lubumbashi continue de susciter une vive émotion en République démocratique du Congo (RDC). Face à l’indignation croissante et à la demande de justice, le gouvernement provincial du Haut-Katanga a annoncé une récompense de 5 000 dollars pour toute personne pouvant fournir des informations cruciales permettant d’élucider ce crime.
Dans un document officiel signé par le directeur de cabinet du gouverneur, cette initiative vise à encourager la participation citoyenne dans la quête de la vérité. "Toute personne qui contribuera à la manifestation de la vérité sur ce crime recevra cette somme", précise le communiqué. Une démarche inédite qui témoigne de la détermination des autorités locales à résoudre cette affaire.
Patrick Adonis, journaliste réputé pour son intégrité et son engagement dans la défense des droits humains, a été retrouvé mort dans des circonstances troublantes. Ce drame a provoqué une vague de condamnations de la part de la société civile, des organisations de presse et des défenseurs des droits humains. Ces derniers appellent à une enquête impartiale et rapide pour identifier les responsables et garantir qu’ils soient traduits en justice.
La récompense annoncée par le gouvernement provincial s’inscrit également dans une volonté de restaurer la confiance entre les citoyens et les autorités locales. En appelant à la collaboration, les autorités espèrent recueillir des témoignages ou des indices décisifs pour faire avancer les investigations. Cependant, cette mesure soulève aussi des questions sur la sécurité des éventuels témoins qui décideraient de se manifester.
Ce meurtre rappelle les défis auxquels sont confrontés les journalistes en RDC, souvent victimes d’intimidations, de menaces, voire d’actes de violence en raison de leur travail. Alors que les enquêtes se poursuivent, la communauté nationale et internationale reste mobilisée pour exiger justice et garantir la protection des acteurs de l’information. Le Haut-Katanga, de son côté, semble déterminé à ne laisser aucun détail échapper pour faire éclater la vérité.
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Guerre
04 mars 2025
Nord-Kivu : Le M23 Efface les Symboles du Pouvoir de Kinshasa dans les Zones Occupées
Les rebelles du M23 poursuivent leur emprise sur plusieurs localités du Nord-Kivu en imposant leur autorité et en effaçant toute trace du gouvernement central. Dans les zones sous leur contrôle, les symboles du pouvoir de Kinshasa disparaissent progressivement, marquant une rupture visible avec l’administration officielle.
À Bukavu, des témoins rapportent que les portraits du président Félix Tshisekedi ont été retirés des bâtiments publics, un geste lourd de sens qui traduit la volonté du M23 d’imposer son influence sur la région. À Goma, les inscriptions dédiées à Constant Ndima, ancien gouverneur militaire sous l’état de siège, ont été effacées du rond-point qui portait son nom, illustrant un processus méthodique d’effacement des références à l’État congolais.
Cette stratégie du M23 s’inscrit dans une logique d’occupation prolongée. En supprimant les représentations officielles du pouvoir central, le groupe rebelle cherche à renforcer sa légitimité et à affaiblir l’influence de Kinshasa sur ces territoires contestés. Cette situation accentue le sentiment d’abandon chez les habitants, qui vivent sous une administration de fait imposée par les insurgés.
Face à cette escalade, les autorités congolaises dénoncent une manœuvre visant à diviser le pays et à asseoir un contrôle rebelle durable sur une partie du Nord-Kivu. Pourtant, les moyens déployés pour restaurer l’autorité de l’État restent limités, alors que les combats se poursuivent dans plusieurs zones stratégiques.
La disparition des symboles du gouvernement dans ces territoires soulève une question cruciale : jusqu’où ira le M23 dans son projet de domination ? En attendant une réponse claire de Kinshasa, la population locale continue de subir les conséquences directes de cette guerre d’influence.